
Il y a 10 mythes et dans les prochains articles nous allons les explorer ensemble.
Mythe no 1
on ne peut pas rire dans le deuil
Quand on est endeuillé, on peut vivre toute sorte d’émotions , d’on rire et pleurer en même temps.
Dans le deuil, on juge nos émotions si ce n’est pas être en petite boule et pleurer on le juge d’anormale. On se dis anormale, on se juge, les autres autour nous juge.
Le jugement de ses émotions dans le deuil nous aide vraiment pas à passer au travers. Il nous retarde dans notre vécu, car on essaie de « faker« d’autres émotions que l’on ne vit pas dans cet instant.
Accepter les émotions n’est pas facile à faire, ça demande du courage, de la patience , de la tolérance et du temps.
Il est correct aussi de ne pas accepter d’emblée l’émotion de rire, mais de le nommer aussi aide a mettre la lumière et de donner de l’importance à son vécu.
Par exemple de nommer:
A- je me sens mal de rire quand je viens de perdre mon animal.
B- Au lieu de dire: je suis donc bien stupide de rire, je viens de perdre mon animal.
Dans l’option A, il n’y a pas de jugement, la personne se permet de vivre son émotion, il n’y a pas de résistance, or, dans l’option B, le jugement met un frein à l’avancement du deuil.
Être dans l’accueil du rire, de l’accepter comme étant une possibilité aussi dans le deuil de son animal, permet de ne pas être dans le déni.
Rappelez-vous, plus il y a de la résistance, plus le travail du deuil se fera difficilement. Il est déjà souffrant de vivre un deuil, ne rajoutez pas la non acceptation des différentes émotions, pour ajouter de la pression que le deuil doit juste être de la peine.
Et vous, vous êtes-vous déjà permis de rire dans votre travail du deuil ? Vous êtes-vous juger?
Merci pour vos partages
Brigitte Bérubé
thérapeute en relation d’aide
spécialiste du deuil animalier
www.lelotusblanc.ca
Brigitte Bérubé
